Nous avons eu la bonne surprise de recevoir le 6 juin un message qui commençait ainsi :
« Bonjour,
je suis journaliste au Journal Le Monde et nous allons
publier cet été une série de témoignages de gens qui, en France,
agissent pour améliorer le quotidien, trouver des solutions à des
problèmes de société, recréer du lien social.
L'idée de cette série est bien sûr de parler des projets, mais aussi surtout de ce qui
pousse à les faire, à les concrétiser, du déclic, du fait d'agir.
L'envie, par ces temps où les médias relaient beaucoup la peur, de
raconter aussi ceux qui ne cèdent pas au repli sur soi, mais au
contraire, se tournent vers les autres et vont de l'avant... »
En fait l'une d'entre nous avait eu la bonne idée de signaler notre projet suite à une demande de "mouchardage" parue sur "lemonde.fr". Aline Leclerc et Antonin Sabot, les deux journalistes qui sont à l'origine de cette série, ont regardé notre projet qui leur a bien plu, d'où ce courrier.
Nous pensions simplement à une petite interview par téléphone mais non, ils voulaient venir assister à quelque chose que nous organisions. Le prochain fabricol'café était quatre jours plus tard : « Nous serons là ! ». Grève d'Air France, pas grave, grève SNCF, pas de souci... Les voilà tous deux qui arrivent quelques minutes avant le début du fabricole, après une dizaine d'heures de trajet !
L'après-midi a été on ne peut plus chaleureuse malgré le temps plutôt chagrin. Chacun a eu droit à son petit entretien. Le cahier d'Aline a bien noirci et la caméra d'Antonin n'a pas cessé de tourner.
A la fin du fabricole, que nous vous conterons dans un autre article, nos journalistes n'ont pas été les derniers à aider au rangement. Tout cela s'est terminé par un repas partagé, improvisé dans la salle de la mairie de Bagiry. C'était à notre tour d'en apprendre un peu sur la vie de journaliste. Il leur fallait être à 7h à Blagnac le lendemain. La nuit n'aura pas été longue. Heureusement l'avion était là cette fois...
Nous vous tenons au courant de la parution de l'article.